Schneewitchen

Es war einmal mitten im Winter, und die Schneeflocken fielen wie Federn vom Himmel herab, da saß eine Königin an einem Fenster, das einen Rahmen von schwarzem Ebenholz hatte, und nähte. Und wie sie so nähte und nach dem Schnee aufblickte, stach sie sich mit der Nadel in den Finger, und es fielen drei Tropfen Blut in den Schnee. Und weil das Rote im weißen Schnee so schön aussah, dachte sie bei sich 'hätt ich ein Kind so weiß wie Schnee, so rot wie Blut, und so schwarz wie das Holz an dem Rahmen.

Rose d'Eglantier

Au bon vieux temps vivaient un roi et une reine, qui disaient chaque jour : « Ah ! si Dieu daignait nous accorder un enfant ! » Et pourtant l’enfant ne venait pas. Il arriva qu’un jour, tandis que la reine se baignait, une grenouille passa sa tête hors de l’eau et lui dit :
– Tes désirs seront satisfaits ; tu mettras au monde une fille.

Richilde

Gunderich der Pfaffenfreund, Graf von Brabant, lebte um die Zeit der Kreuzzüge mit so exemplarischer Frömmigkeit, daß er den Namen des Heiligen so gut verdient hätte, als Kaiser Heinrich der Hinker; seine Hofburg sah einem Kloster ähnlich, man hörte da keine Sporen klirren, keine Rosse wiehern, keine Waffen rauschen; aber die Litaneien andächtiger Mönche und das Geklingel der Silberglocken tönten ohn Unterlaß durch die Hallen seines Palastes.

Petite rose d'Epine

Un roi et une reine ne pouvaient pas avoir d'enfants. Un jour, alors que la reine prenait un bain, une écrevisse sortit de l'eau et dit : tu auras bientôt une fille. Et c'est ce qui arriva et le roi enchanté donna une grande fête. Or, dans le pays il y avait treize fées, mais il ne possédait que douze assiettes en or et ne pouvait donc pas inviter la treizième. Les fées offrirent à la petite fille toutes les vertus et toutes les beautés.

Dornroschen

Ein König und eine Königin kriegten gar keine Kinder. Eines Tags war die Königin im Bad, da kroch ein Krebs aus dem Waßer ans Land und sprach : du wirst bald eine Tochter bekommen. Und so geschah es auch und der König in der Freude hielt ein großes Fest und im Lande waren dreizehn Feen, er hatte aber nur zwölf goldne Teller und konnte also die dreizehnte nicht einladen. Die Feen begabten sie mit allen Tugenden und Schönheiten.

Blanche-Neige

C’était une fois au milieu de l’hiver, et la neige tombait du ciel comme des plumes. Une reine était alors assise à sa fenêtre qui avait un encadrement en bois d’ébène, et elle cousait. Et tout en cousant elle regardait la neige, ce qui fit qu’elle se piqua le doigt avec son aiguille, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et ce rouge faisait un si bel effet sur la neige blanche, qu’elle se dit :
– Ah ! que n’ai-je un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme le bois de ce cadre !

Blanche-Neige

C’était en hiver, et les flocons de neige tombaient du ciel comme un fin duvet. Une reine noble et belle se tenait à la fenêtre ouverte de son palais ; elle brodait, et, tout en brodant, elle regardait les flocons se balancer doucement dans l’air ; alors elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttelettes de sang purpurin tombèrent sur la neige.

Blanche-Neige

Un jour d’hiver, tandis que les flocons de neige tombaient du ciel comme des plumes, il arriva qu’une reine était assise à sa fenêtre à la bordure noire comme de l’ébène, et qu’elle cousait. Et tandis qu’elle était ainsi occupée à coudre et à regarder tomber la neige, elle s’enfonça l’aiguille dans le doigt, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et comme ce sang brillait si rouge dans la blanche neige, la reine se dit en elle-même : Si j’avais un enfant aussi blanc que cette neige, aussi rouge que ce sang, et aussi noir que cette bordure !