Le miroir menteur du méchant prince moche

La parodie est fondée sur une inversion des sexes (la Reine devient un Prince, le rival en beauté devient logiquement un jeune homme, berger de son état, joueur de flûte de surcroît)  et des propriétés (le Prince est méchant comme la reine mais est en outre fort « moche », il s’en suit que le miroir interrogé au début du conte ne peut que lui mentir).
Du conte-source ne sont retenues que les scènes du miroir et, par amplification, la quête du rival afin de le faire disparaître. Au cours de cette quête, menée par le Prince, s’enchaînent des épisodes loufoques (accumulation de moutons égarés autour de la personne du Prince, parasites dans la communication à distance avec le miroir).
Au terme de la quête, le Prince coupe le bras du berger venu faire sa cour à la Princesse Mathilde. Voyant son hideux reflet dans le miroir accouru sur place, il tente en vain de le faire disparaître. In fine, le miroir, débarrassé du Prince, explique au berger qu’il a le pouvoir de recoller son bras à la seule condition qu’il le mette en mille morceaux. La chose faite, la princesse est ravie de retrouver son amoureux en entier : c’est plus pratique pour embrasser…