Blanche-Neige (Schneewittchen en version originale allemande) est le titre d'un conte célèbre en Europe et en Amérique du Nord, dont la version la plus connue est celle recueillie et mise en forme par Jacob et Wilhelm Grimm parue en 1812 (numéro 709 dans la classification Aarne-Thompson).
Le conte collecté par les frères Jacob et Wilhelm Grimm aurait été inspiré par un mythe germanique. Plusieurs mythes européens peuvent correspondre à ce personnage.

Blanche-Neige

C’était en hiver, et les flocons de neige tombaient du ciel comme un fin duvet. Une reine noble et belle se tenait à la fenêtre ouverte de son palais ; elle brodait, et, tout en brodant, elle regardait les flocons se balancer doucement dans l’air ; alors elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttelettes de sang purpurin tombèrent sur la neige.

Blanche-Neige

Un jour d’hiver, tandis que les flocons de neige tombaient du ciel comme des plumes, il arriva qu’une reine était assise à sa fenêtre à la bordure noire comme de l’ébène, et qu’elle cousait. Et tandis qu’elle était ainsi occupée à coudre et à regarder tomber la neige, elle s’enfonça l’aiguille dans le doigt, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et comme ce sang brillait si rouge dans la blanche neige, la reine se dit en elle-même : Si j’avais un enfant aussi blanc que cette neige, aussi rouge que ce sang, et aussi noir que cette bordure !

Blanche Neige

C'était au milieu de l'hiver, et les flocons de neige tombaient comme des plumes ; une reine était assise près de sa fenêtre au cadre d'ébène et cousait. Et comme elle cousait et regardait la neige, elle se piqua les doigts avec son épingle et trois gouttes de sang en tombèrent.
Et voyant ce rouge si beau sur la neige blanche, elle se dit :
« Oh si j'avais un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme l'ébène ! »

Blanche Neige

C’était en hiver, les flocons de neige tombaient du ciel comme du duvet.
Une reine était assise près de sa fenêtre dont l’encadrement était en ébène et brodait. Soudain, elle se piqua avec son aiguille, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. En voyant le joli effet du rouge sur la blancheur de la neige elle se dit : Je voudrais un enfant, blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme le bois de ce chambranle.

Maléfique

Le film se veut une réinterprétation du conte originel (La Belle au bois dormant, version de Charles Perrault publiée en 1697 dans son recueil Histoires ou contes du temps passé) ainsi qu’un dérivé du film de Disney (La Belle au bois dormant (Sleeping beauty))  réalisé en 1959 par Clyde Geronimi. Le métrage est centré autour de la figure de Maléfique (Angelina Jolie) qui dans le conte n’est autre que la mauvaise fée (la fée carabosse).

Les Contes de crimes

Le texte (l’un des récits du recueil) prend la forme d’une réadaptation moderne du conte sous couvert du genre roman policier. Pour rappel « La Belle au bois dormant » fut publiée par Charles Perrault en 1697 dans son recueil Histoires ou contes du temps passé et reprise plus tard par les Grimm en 1812 sous le titre de « Dornröschen ». Les deux versions, dont la trame narrative est fort proche, se distinguent par un certain nombre de différences (notamment le baiser du Prince).

«Blanche-Neige et les sept nains»

Cet album tout en rondeur – tant par les formes employées dans les dessins que par sa forme d'objet-livre aux coins arrondis – s'adresse aux jeunes lecteurs. Dès la couverture, le ton est donné avec des couleurs vives – utilisées dans tout l'album – et des symboles explicites : une jeune fille au visage rond et à l'air innocent, à la peau claire et aux longs cheveux foncés, tient dans ses mains une pomme entamée aussi rouge que ses lèvres.

"Der Tod und das Mädchen I" ("Schneewittchen")

Description du document : Der Tod und das Mädchen I (Schneewittchen) constitue le premier des cinq « Drames de princesses » (Prinzessinendramen), des dramolets écrits par Elfriede Jelinek entre 1999 et 2003. A l’origine de ces textes, le décès tragique, en 1997, de Diana Spencer, Princesse de Galles, dont l’insoumission inspire à la dramaturge une réflexion sur la condition féminine face à la domination patriarcale et à la tyrannie du paraître.

"Blanche-Neige", in "Contes choisis".

Le conte Blanche-Neige comporte une unique illustration en pleine page. Celle-ci, située à la page 98 du volume, est composée d’un fond aux couleurs froides - trois teintes de bleu - figurant une forêt grâce à huit hauts troncs d’arbres prolongés par la base d’un feuillage que l’on devine sombre et dense. Au centre de l’image se trouve une pomme rouge géante dont il ne subsiste quasiment que le trognon, tant Blanche-Neige semble y avoir généreusement mordu.