Blanche-Neige (Schneewittchen en version originale allemande) est le titre d'un conte célèbre en Europe et en Amérique du Nord, dont la version la plus connue est celle recueillie et mise en forme par Jacob et Wilhelm Grimm parue en 1812 (numéro 709 dans la classification Aarne-Thompson).
Le conte collecté par les frères Jacob et Wilhelm Grimm aurait été inspiré par un mythe germanique. Plusieurs mythes européens peuvent correspondre à ce personnage.

La Reine au Bois Dormant

Pierrette Fleutiaux nous offre à lire un conte des plus original. « La Reine au Bois Dormant » est un hypertexte à la riche complexité. Ce conte fait partie d’un recueil bien plus large : Les Métamorphoses de la reine. Le titre du recueil éclaire l’œuvre dans son ensemble. En effet, les contes de Grimm y sont véritablement métamorphosés. Biologiquement, la métamorphose implique un processus d’évolution depuis un âge juvénile jusqu’à un âge adulte. Il en est de même dans l’œuvre de Pierrette Fleutiaux.

La Belle au bois dormant

      Yak Rivais opère une transmodalisation du conte de référence. Il réécrit Dornröschen sous une forme poétique. En effet, Yak Rivais réutilise les codes poétiques majeurs  comme cadre de sa création littéraire. La forme courte est privilégiée et l’histoire de la Belle au Bois Dormant est retranscrite sous forme de cinq alexandrins. L’effet rimique est introduit par des rimes plates.

Miroir, mon amour

Le film se présente comme une continuation du conte. Blanche-Neige (Judith Chemla) est une jeune fille de vingt ans, sur le point d’épouser le Prince (Laurent Stocker). Le mariage se prépare dans le cadre d’une structure familiale qui n’est pas celle du conte d’origine, puisque Blanche-Neige, accueillie par sa belle-famille - la reine Aurore (Aurore Clément) et le roi Jacob (Jean-Pierre Kalfon) – doit retrouver ses parents (la reine et le roi : Fanny Ardant et Carlo Brandt) afin de préparer la cérémonie.

Blanche-Neige

Le texte, comme indiqué en première de couverture, est librement « inspiré du chef d’œuvre des frères Grimm ». Il se présente donc comme une adaptation qu’on dira créatrice et qui se veut un hommage aux Grimm. L’auteur, Giada Francia, investit les ellipses du texte source et développe à l’envi la période de deuil du père comme les raisons de son remariage, soit l’amont ou l’avant du conte original.

Las Tres Mellizas, Blancanieves y los siete enanitos

L’originalité de cet album tient au jeu métafictionnel qu’il propose. L’ouvrage fait partie d’une série reprenant divers contes patrimoniaux en les détournant selon un procédé toujours identique. Deux niveaux de narration (diégétique et métadiégétique) s’entrecroisent. L’histoire s’ouvre en effet sur un récit-cadre mettant en scène les heroïnes de la série dans un contexte contemporain : trois petites sœurs décidées à rejouer sous forme de pièce de théâtre le conte de Blanche-Neige.