Sleeping Beauty

L’artiste et illustrateur Walter Crane travaille régulièrement, à partir de 1875, pour l’entreprise de papiers peints Jeffrey & Co., pour laquelle il réalise pas moins d’une soixantaine de planches. Certaines de ses réalisations les plus luxueuses sont réalisées à la main,  de manière artisanale, mais beaucoup de ses dessins, notamment pour les papiers peints destinés à la chambre d’enfants, sont aussi réalisés de manière industrielle.

The Sleeping Beauty

L’illustration du recueil des frères Grimm Household Stories, dont les textes sont traduits par sa sœur Lucy, amène l’artiste anglais Walter Crane à dessiner pour le conte quatre illustrations en noir et blanc qui seront photographiées, puis reportées sur bois pour être gravées par Joseph Swain, et enfin imprimées en noir et blanc au sein de l’ouvrage. L’ensemble du livre est un projet ayant démarré en 1876, mais qui ne sera publié que six ans après, en 1882.

The Sleeping Beauty in the Wood

The Sleeping Beauty in the Wood est un album pour enfants paru chez Routledge en 1876, le dernier de la « Sixpenny Series » à laquelle l’illustrateur avait contribué. Il est constitué de sept illustrations, dont une en double page. Le texte, adaptation versifiée du conte, est inscrit dans des cartels intégrés en bas de chacune des illustrations.

The Briar Rose

Burne-Jones, fasciné par La Belle au bois dormant, après une première incursion dans le sujet avec le panneau de céramiques The Sleeping Beauty (1864), travaille à la mise en images du conte à plusieurs reprises entre 1869 et 1892, réalisant en tout trois séries de peintures sur ce thème. La première est peinte entre 1869 et 1873, c’est une série de trois huiles sur toile réalisée pour son mécène William Graham, aujourd’hui connue sous le nom de « petite série » The Briar Rose (conservée au Museo de Arte de Ponce, Porto Rico).

Sleeping Beauty

Ce panneau de carreaux de céramique a été commandé à Morris, Marshall, Faulkner & Co. par Myles Birket Foster, artiste et illustrateur. Il était destiné à orner l’une des trois cheminées de sa nouvelle maison, « The Hill », de Witley, dans le Surrey, les deux autres cheminées devant être ornées de panneaux similaires ayant pour thème deux autres contes, Cinderella (Cendrillon) et The Beauty and the Beast (La Belle et la Bête).

La Laide au Bois Dormant

Le conte réécrit se réfère à la version des Grimm (sauf pour le détail des couverts venu de Perrault). Il suit la trame du conte-source… à un détail près. Conformément à la prédiction non négociable de la grenouille, la mère met au monde deux jumelles, une belle et une laide. La Laide est oubliée au deuxième sous-sol du château et prise en charge par la treizième sage-femme. Lorsque la Belle se pique le doigt et que le château s’endort avec elle, la Laide peut explorer les étages. Elle découvre sa mère indigne inanimée.

Dornröschen

Dès 1916, dans un article paru dans le Sonntagsblatt des Bunds à Berne, Robert Walser évoque son intérêt, voire sa fascination de jeunesse pour le conte Dornröschen, qu’il reconnaît d’ailleurs, et ce à plusieurs reprises, avoir cherché à traiter sur un mode versifié.